Cela fait quelques temps que je n'ai pas mis les pieds dans la petite boutique. Sans foncer directement au comptoir comme je l'ai fait à l'armurerie, je flâne en observant les vitrines. La fille du maître Seng part chercher son père pendant que je fais le tour du propriétaire. Il arrive rapidement et je salue respectueusement, à la manière japonaise. Je dois encore lui annoncer qu'un de ces sabres s'est retrouvé en situation malheureuse et qu'il m'en faut un autre.
J'imagine que vous connaissez la raison de ma visite, j'ai besoin d'un nouveau sabre, un katana. Je prendrais aussi un wakizashi, une poignée de Makibishi et un Kaiken.
Le vieil homme ne semble pas plus surpris que ça et ordonne à sa fille d'aller chercher ce dont j'ai besoin pendant qu'il m'entretient sur les nouvelles armes qu'il a reçu.