Au milieu de ces quatre murs grisâtres juste éclairés par la fenêtre environnante, un luxurieux fauteuil en cuir noir vient sublimer le bureau de Sandro del Vasco, sur lequel repose à côté de sa machine à écrire, son téléphone et de toutes sortes de choses plus ou moins calibrées, une photo encadrée de sa famille et l’affiche d’un cabaret Jazz, cadeau de sa sœur Maria peu de temps avant d’emménager à basin.
L’ensemble est propre, ordonné, et dégage suffisamment de caractère pour que la faune environnante ne se lamente pas de cette effluve de tabac tout droit sortie des meilleurs Vegas Finas qui parfume les lieux. La plaque avec marquée Sandro del Vasco à l’entrée est sensée informer les plus malin sur ce qui semblerait être le nom l’inspecteur ici présent, mais la porte étant munie d’une vitre transparente, si Sandro ne vous témoigne d'aucun intérêt ce n’est pas nécessairement parce qu’il ne vous a pas remarqué...
Enfin, les quatre chaises inconfortables disposées en rang au fond de la pièce sont destinées à faire patienter les quelques touristes qui passeraient par là, ne leur laissant comme seul divertissement, les murs gris autour qui sont à leur disposition, et les quelques étagères métalliques à côté qui ne disposent encore que de quelques dossiers soigneusement rangés.