Nom : del Vasco
Prénom : Sandro, Sigfrido
Âge : 32 ans
Classe : Police
Rang désiré : Inspecteur
Signalement : De faux airs de nonchalance, des sourcils pesants, un regard caustique, des rides prononcés, et de fines lèvres légèrement rosées par rapport à son teint tanné : on lui dissimulerait mal son coté Latino-Américains. 1m88 pour 83Kg, Sandro del Vasco arbore une carrure solide et travaillée qu’il sublime journellement avec des costumes dignes de ses goûts esthétique. Ses cheveux sont noirs, mis longs, légèrement dépeignés, et ses yeux tout aussi sombre. Aucun signe particulier si ce n’est son visage marqué et son look parfois extravagant.
Personnalité : D’une neutralité désintéressée presque exécrable pour ceux qui le côtoient, il considère toutes choses comme étant la résultante mathématique des événements, ne faisant de l'humanité que des pantins qui s'ignore plus à plaindre qu‘autre chose. Une de ses philosophies de vie est qu’il ne reconnaît en ce monde aucune valeur, si ce n’est ses propres intérêts, et il n‘est pas du genre à offrir quoi que ce soit gratuitement à qui que ce soit, même si parfois il le laisse croire. Bien qu’ayant été éduqué au sein d’une famille catholique, il répugne aujourd’hui toute forme de croyance ainsi que ce dieu fictif qu’il considère comme le smegma de l'esprit faible.
Qualités : Difficilement impressionnable peut importe le calibre qu’on lui pointe sous le nez ou le diamètre de vos biscotos, Sandro sait cogner, tirer, endurer, bien que la précision et la spontanéité soient sans doute ses meilleurs atouts. Depuis toujours son sens de la lucidité lui répugne toute forme de superstition : il ne fait confiance qu’à lui, son 45, et sa chère maman. Il est aussi un très bon comédien manipulateur : entre ce qu’il ressent, ce qu’il dit et ce qu’il vous montre de lui, il sait se jouer de vous peut importe les situations.
Défauts : Forte tendance à négliger tout ce qui ne le concerne pas, et à se laisser aller dans les stupéfiants. Parfois tête en l’air, maladroit, il n’a toujours pas trouvé le juste équilibre entre condescendance et délicatesse. C’est pas non plus le genre a avoir des principes moraux inéluctables, mais dire que c’est un pourri fini serait injuste, c’est simplement qu’il s’en fout. Bien qu'il soit d'un tempérament généralement posé, tout homme a son point de rupture, et il arrive qu‘à certains moments, surtout si sous l‘effet d‘un stupéfient, Sandro del Vasco atteigne le sien.
Don extraordinaire : Sandro del Vasco n’est pas, dans ses mouvements, plus rapide qu’un autre. Il est seulement doté de réflexes hors du commun qui le font réagir de façon quasi-automatique et instantanée. Quand on arrive à le tenir en joug à bout portant, la plupart du temps c’est parce qu’il le permet. Cette faculté lui fait considérer les combats rapprochés plus comme un divertissement banal qu’une réelle menace pour sa mâchoire, mais lorsqu'il est sous l'emprise d'une drogue, ses réflexes peuvent s’en voir diminués.
Histoire : Naquit un certain 22 Mars 1977 à Juana Diaz sur la côte Sud du Porto Rico, Sandro del Vasco connaît une jeunesse relativement calme au sein de sa famille.
Son père fut conseillé d'arrondissement de son village natal pendant de nombreuses années, et sa mère était institutrice dans un service d'oncologie pédiatrique. Au coté de sa petite soeur Maria, il connaît un enseignement catholique des plus banal et grandit au milieu des traditions portoricaines et de ses rythmes caribéens et locaux, comme l’areyto et la salsa.
Aucun événement notoire jusqu’en 1989, ou son père meurt dans un tragique accident de voiture. Cette subite disparition lui servira d’excuse quelques années plus tard pour s'omproviser dans le deal de Marijuana et subvenir aux besoins de sa famille. Sa clientèle se constituant principalement de jeunes touristes venus se dorer la pilule sur les côtes locales, trop naïf et imbus de leur personne pour flairer la fadeur sur ce que Sandro appelait concisément "la Porto Rocaine". Toujours discret, il n’a néanmoins jamais attiré les soupçons de sa mère, quand, par ci par là, il lui glissait secrètement quelques pesos dans ses comptes.
À coté de ça, il suit une scolarité normale, avec une moyenne normale et des fréquentations normales. C’est donc après une excellente éduction de base qu’il quitta le cocon familial pour rejoindre les plaines Californiennes et suivre un cursus universitaire en droit avec mention criminologie, ou il fait la connaissance d'Evan Grant, un jeune truand tout aussi désinvolte que lui, pour ensuite rentrer dans l’école de police en 1997 et faire la fierté de sa maman. Ce que sa famille ignore, c’est que là bas, il apprendra plus à jongler sur les deux cotés d'une balance et à faire parler de son 45, que de servir pour de nobles causes.
Fraîchement diplômé et après cinq ans de service, il est titularisé au grade d'inspecteur à Los Angeles. À cette époque, il n’est encore qu’un jeune con prétentieux à qui on a refilé un flingue et un badge qu’on balance dans l’enfer des rues. Loin de se soucier de ses sermons de bleusaille ou de on ne sait quelle bondieuserie, il ne se fait pas très regardant sur la façon de neutraliser un trafiquant, ni sur la façon de se mettre le dit "matériel réquisitionné" dans les poches. Il est comme ça Sandro : opportuniste. Et tant qu’il s’y complaira, rien ne lui fera changer d'avis.
Quand, quelques années plus tard, en échange de bons procédés, il couvrira les affaires de son ancien collègue Evan, ce ne sont pas les quelques bonhommes balancés à la flotte avec trois balles dans la peau qui lui tacheront la conscience : les Dollars étant là pour compenser.
Coté vie sociale, Sandro est un solitaire qui s‘ignore. Ayant du mal à s’engager, bien que l‘idée ne lui soit pas déplaisante, il vit de conquête en conquête en parallèle de ses enquètes, arrondissant tranquillement ses fins de mois avec l’argent des négoces, et tuant ses quelques temps libres dans les salles d’entraînement ou à la savoure d’un bon cigare cubain.
Quand un jour son ami Evan vient lui parler des Mc Murray, et lui propose un plan d’avenir à saveur de noix de coco et de vahinés, Sandro accepte sans enthousiasme, ni sans trop se poser de question, ce qui le mènera quelques mois plus tard dans un merdier sans nom...
Les Mc Murray sont un richissime couple de la Californie qui s'apprête à verser 1 000 000 de Dollars à Alice, la mère porteuse de leur futur bébé. Le plan que propose Evan est simple : kidnapper la mère porteuse du bébé des Mc Murray et s'enfuirent au Mexique. Dès que l'enfant naîtra, ils le rendront contre une rançon et garderont la femme comme assurance. Un plan somme tout prometteur quand on sait que les Mc Murray rêvent depuis longtemps d’avoir un enfant, et que, loin d‘avoir des affaires l‘égales, ils préféreraient éviter l‘implication de la police. Mais le kidnapping ne se passe pas comme prévu, et tout ce que les deux kidnappeurs gagneront, c’est une cavale sans merci jusqu’au Mexique avec les hommes des Mc Murray aux trousses, pour finir dans un vieil hôtel miteux à faire danser du barillet.
Malgré les négociations, les Mc Murray sont du genre irréductible, et ce jour là, dans ce petit hôtel perdu au milieu du désert, ce fût l'apocalypse. Tout le monde y passa : la femme et le bébé qu‘elle avait dans le ventre, Evan Grant, les Mc Murray ainsi que ses six hommes de main, le couple d‘amoureux qui se trouvait dans la chambre au deuxième étage, ainsi que le maître d’hôtel et son chien. Quant a l‘argent, il finit brûlé dans les décombres de l’hôtel.
Si Sandro a survécu à ce festival de flingue, c’est sans doute pour des raisons qui nous échappes, la chance peut-être ? Toujours est-il qu’il repartit en Californie avec comme seul butin, la perte d’un ami et de 1 000 000 de Dollars. Sandro s’en remettra très vite, si tant est bien sur qu’il en ait eu réellement quelque chose à cirer. La même année, il apprendra que sa sœur Maria c’est trouvée un job de gogo danseuse dans un cabaret réputé en Espagne, et que sa chère maman est atteinte d’un cancer de la gorge. Triste ironie pour une oncologue.
Durant un temps, il arrêta ses négoces pour la jouer réglo avec la loi. Il se trouve une femme, s’essaie à la vie de couple ainsi qu’aux jeux de d’argent, envoie de nombreuses cartes postales à sa famille, et devient supporter des Yankees.
Un ans plus tard, il demande sa mutation pour Basin.
Code : [Code Ok by John]