Vernon Thorpe (En cours)

NOM : Thorpe

PRÉNOM : Vernon

SURNOM : //

ÂGE : 31

CLASSE : Hommes d'affaires

RANG DESIRE : Import/Export

SIGNALEMENT : Grand échalas d'1m97, c'est une silhouette filiforme que vous distinguez en croisant Thorpe. Pas réellement maigre, mais une musculature très sèche, sculptée avec rudesse.
Sa peau est mate, de type méditerranéenne, ou orientale - c'est selon votre approche des choses – et ses cheveux crépus. Un visage aux traits tirés, taillés au rasoir, une vraie gueule en somme et ajoutez à cela un regard sombre à tendance agressive, et vous comprendrez que physiquement, Thorpe marque les esprits.
Si ces considérations font parfois que l'on ressent un certain malaise à sa rencontre, ce corps et ce visage ont globalement plutôt oeuvré en son sens, lui attribuant un charisme certain, et une crédibilité appréciable en affaires.
Pour entrer dans le détail, ses omoplates sont couvertes d'imposants tatouages, carpe, dragon, et autres iconographies nippones chères aux yakuzas..
Ses goûts vestimentaires assez excentriques et ses boucles créoles qui ne le quittent jamais parachèvent le tableau de ce personnage atypique..

PERSONNALITE : Vernon est du genre droit au but pour un homme d'affaires, il vient davantage de la bourlingue dans les steppes et des embrouilles de mercenaires que des sages tables de réunions des bureaucrates américain.
Ce point lui confère une personnalité des plus atypiques.
Ses années d'expérience parmi souvent ce que l'humanité compte de plus cynique, de manque de compassion comme d'idéal a aussi fait de lui un homme sans concessions.

QUALITÉS :Efficace en affaires, c'est un fait. Plutôt fiable et raisonné, la confiance est le principal crédit dont il a besoin pour travailler, alors il met un point d'honneur à ne pas décevoir ceux avec qui il s'associe.
D'un naturel séduisant malgré ce physique hors norme, il semble posséder un talent naturel pour s'attirer les faveurs des puissants, ce qui est avantageux, mais aussi du plus grand nombre, ce qui est primordial.
Sans être un showman de nature, ni un orateur prestigieux, il possède une aisance assez convaincante lorsqu'il s'agit de prendre la parole.

DÉFAUTS :Vénal bien sûr, cynique aussi.
Son attrait pour l'argent - trait commun pour Basin City – semble souvent guider ses décisions. Une tendance à trop apprécier les plaisirs de la chair, tendance qui peut parfois brouiller son jugement. Son naturel fait qu'il s'attache peu en amitié, encore moins en amour.
Enfin s'il paraît d'une sérénité à toute épreuve aux yeux de tous, il s'avère être quelqu'un d'extrèmement colérique, dont les crises de colères peuvent s'avérer incontrôlables.


DON EXTRAORDINAIRE : Néant

HISTOIRE :

C'était une putain d'évidence qu'il n'était pas clair ce Koralenko.
Depuis le premier rendez-vous dans ce taudis de Baku, depuis les premiers mots sortis de son putain de bec puant j'ai su que l'embrouille me pendait au nez... Mais voilà, trop con pour rester lucide lorsqu'une avalanche de fric me pend au nez.
***
Depuis 7 ans que je gérais les flux de marchandises illicites de Khudat à Lerik, une belle caravane bien rôdée pour acheminer tout ce que les mafieux russes trouvaient de valable aux yeux du front de libération Iranien. Armes, véhicules, et parfois des souches virales partaient de Khudat à la frontière pour un voyage parfois haut en couleurs à travers l'Azerbaïjan, le tout orchestré par un haut dignitaire de l'armée russe à la solde des mafieux.
C'est ce vieux Ahmad qui me brancha sur le coup à l'époque, approché par le FLI cherchant des passeurs de confiance inconnus dans la région, une belle aubaine ce couloir à travers les steppes.. Ahmad savait que je cherchais de quoi me remplir les poches durablement depuis que mes affaires euent capoté à la frontière Kazakh. Puis le FLI me fit entrer en contact avec une branche mafieuse Russe, probablement des sibériens, qui devaient s'avérer ceux à qui je rendrait des comptes.
J'avais eu une bonne dizaine d'identités jusqu'ici, j'en utiliserais une autre pour ce business, je n'étais plus à cela près, jusqu'à ne plus être très sûr de mon identité d'origine. Je ne me rappelais plus non plus d'une quelconque appartenance à un un pays...
***
Les affaires allaient bon train, et le gouvernement Azerbaïdjanais ne fut pas tenu longtemps hors du coup. Aucun risque pour eux, une simple et coquette rémunération en échange de leur silence. C'est à cette époque que je fis la connaissance de ce délégué à l'ambassade Américaine, charmant diplomate rencontré lors d'une entrevue avec ce qu'on pourrait appeler le ministre de l'intérieur Azerbaïdjanais, lui-même fraudant copieusement et doublant son supérieur pour s'arroser au passage, mais ceci est une autre histoire.
Toujours est-il qu'Hathaway, le diplomate, fut rapidement mis au jus, curieusement, par ceux-là même qui nous couvraient, et contre mon avis. S'ils n'étaient pas foutu de garder un putain de secret défense, alors ça sentait sévèrement le souffre. Je dus naturellement en référer à mon contact mafieux, mon patron en somme, bien que c'étaient les Iraniens qui me rémunéraient.. Les mafieux Russes sont du genre à prendre un maximum de précautions, bref pas comme ce foutu ministre Azerbaïdjanais.
J'avais un unique contact, Mr. Krow, un pseudonyme bien évidemment, joignable à un numéro de téléphone que je devais toujours composer de téléphones publics tels que ceux des hôtels, laisser sonner trois fois puis attendre.. Parfois plusieurs heures.
Il répondit rapidement ce jour là. Après la procédure de sécurité d'usage, je dus l'informer que ceux qui fermaient les yeux sur nos agissement avaient une facheuse tendance à s'étaler sur nos activités. Le contrat était rompu.
Mais agissant sur le sol de leur souveraineté, difficile de les écarter.
Krow avait la solution : Un dénommé Koralenko.
***
J'attendis plusieurs mois, cloitré à l'hôtel sans marchandise à faire transiter. Les Iraninens, bien entendu pas mis au courant de nos problèmes, furent fous de rage de constater le retard pris dans les livraisons. Je dus m'improviser commercial, diplomate, putain de lèche-botte.
Il s'avéra que la chambre près de la mienne était occupée par ce diplomate américain, Hathaway. Je ne chercha jamais à comprendre pourquoi il ne logeait pas à l'ambassade, toujours est-il que nous avions pris l'habitude de boire au bar de l'hôtel ensemble, à discuter des affaires puisqu'il était au courant de tout. Je ne pris plus de précautions lorsque je compris la réelle raison de sa présence en Azerbaïdjan : doubler les Sibériens.
Mafieux ? Diplomate ? Politique ? Un peu tout ça à la fois. Un soir plus bourré que les autres, il me confia venr d'une ville nommée Basin City, avoir un appui tacite de son gouvernement pour installer des affaires dans la région. Oui les USA aiment contrôler les différents flux illicites eux-même, une sécurité non négligeable.
Drôle de type cet Hathaway.
***
J'arrivais ce matin-là au rendez-vous, un bouge crasseux de Baku, la capitale, je reconnus immédiatement mon contact, Koralenko, avec son allure de baroudeur et ses lunettes noires, contrastant violemment avec le décor.
L'entretien fut bref, il m'affirma avoir toutes les solutions à nos problèmes, il ne laissait rien au hasard,etc... Je devais lui confier pour quelques jours toutes les clés de l'affaire, toutes mes planques, les itinéraires, mes contacts sur la route...
Bref, voilà qui ne me plaisait guère, mais les Sibériens étaient des pros, des pros du genre qu'on en contredit pas.
Je me garde toujours une marge de sécurité lorsque je bosse avec ce genre de types, aussi Koralenko ne saurait pas tout. Il le savait, bien entendu.
Je reçus l'ordre de changer d'hôtel et de me faire oublier quelques temps, aucun contact ni avec les Iraniens, ni avec le gouvernement Azerbaïdjanais, ni avec qui que ce soit. Romanenko devait revoir certains termes du contrat avec les premiers, pour sécuriser davantage les affaires, et remettre les pendules à l'heure avec les seconds. Il faut dire qu'il était en position de force, je pense que ce que dégage la mafia Russe comme marge tous les ans doit être allègrement supérieur au PIB de l' Azerbaïdjan.
Je fis comme prévu, changeait d'hôtel, disparu.
A quelques détails près.
Lorsque Koralenko fit abattre tous mes hommes sur le terrain, les caravaniers, les hommes d'arme, mes contacts divers pour les hâltes sur la route, je fus averti par le maître d'hôtel, un complice du coin, je n'allais pas non plus disparaître dans n'importe quelle thurne.
Le décès du ministre me fut dévoilé par la presse, lui.

Du bon gros nettoyage, à la Sibérienne, ces types étaient des dingues.
J'échappais de peu à une balle tandis que le maître d'hôtel m'indiquait la sortie de derrière, là Hattaway m'attendait dans une puissante berline.
L'épisode Azerbaïdjanais prenait fin ici. Le boulot avec les russes aussi, ainsi que toute activité au moyen-orient pour un bon moment.

Hattaway me promit que d'ici peu, les affaires seraient de nouveau florissantes dans le coin, le temps que les choses se tassent avec les Russes et que lui mette en place son propre réseau. Téméraire de sa part. Pour ma part la suite se passerait à Basin City, je n'avais jamais porté les Etats Unis dans mon coeur, mais la proposition d'Hattaway ne se refusait pas, ses amis politiciens me couvriraient tandis que je serais son relai pour l'approvisionnement en armes. Lui devenait l'homme de terrain et moi le rond de cuir, joli avancement.
Il me fournit donc des faux papiers et une nouvelle identité. Thorpe, Vernon Thorpe... Pas mal. Une nouvelle vie devait commencer...
***
L'arrivée à Basin City ne fut pas simple malgré tout. Je m'attendais à un comité d'accueil ministériel et rien.
Juste l'adresse d'un appartement d'Hattaway qui devait devenir le mien, ainsi que le siège de son mouvement politique, où je devrais faire mes armes pour être en mesure de l'approvisionner avant un an. Divers contacts sur un calepin aussi, des gens influents selon lui. Mafieux, sans doute.

Et il flotte et merde je n'ai aucune putain d'idée de l'endroit où je me trouve...

CODE : [code OK by John]

La suite des événements fut un peu moins tragique, je trouvais l'appartement d'Hattaway, un palace avec terrasse au dernier étage d'une de ces tours high-tech que seules les vastes métropoles américaines peuvent vous offrir.

M'acclimater, me sociabiliser ne furent pas forcément aisé, les contacts qu'Hattaway avait mis sur ma route ne ressemblaient en rien aux durs à cuir d'Azerbaïdjan ou aux révolutionnaires pseudos-romantiques Iranniens.
Je dus reprendre certains réflexes, jouer avec habileté, doigté, savoir séduire les personnes gardant les bonnes portes de leurs sourires hypocrites.

Hattaway me fut à distance d'un grand secours, et le monde des affaires s'offrit à moi.
Rapidement je pus prendre mes marques et m'entourer convenablement, et ce fut avec les rouages obscurs de la justice pervertie de Basin City que les contacts s'affinèrent.

Quelques hauts responsables de l'administration, et autres hommes d'affaires véreux voyaient d'un bon oeil l'arrivée en ville d'un homme frais, sans passif aux états unis, un homme de terrain, un homme arrangeant, un homme sachant séduire et gagner de la confiance, un homme pouvant se montrer irréprochable.


Je quittais le monde du business officiel relativement rapidement, mes nouveaux "amis" m'asseyant bien vite sur le fauteuil de Procureur fédéral.
Hattaway était content de la manière dont les choses tournaient, je n'avais aucune idée de ce qu'il faisait là-bas, lui à ma place, moi à la sienne, essaierai t-il de me doubler ? Hmmm.. Ma nouvelle carrière me rendait trop méfiant, et j'avais gardé suffisemment d'amitié dans cette région du globe pour pouvoir donner du fil à retordre à quiconque voudrait me marcher sur les pieds.

Je me concentrait alors sur mes fonctions : être la justice personnifiée.
Et faire en sorte que tous les mécanisme nous permettant de mettre en place nos affaires soient en état de marche... J'allais avoir du pain sur la planche pour couvrir ce qui devrait être couvert. Trouver les bons bouc-émissaires.



J'aime de pays.

Complété ma fiche.
Le staff serait ok pour me laisser jouer Vernon en procureur ?

Alors, tout d'abord: Hellcome in Sin City! (Dans ton cas ça sert à rien, mais c'est un leitmotiv que je m'impose)

Ma foi, je n'ai rien à redire à la fiche en elle-même, le tout semble bien. Je peux donc te valider.

On peut t'imaginer procureur, par contre, parlons maintenant du sujet qui fâche: le salaire.

Étant donné le statut d'un procureur, et sa notoriété, on peut supposer que ton salaire soit relativement important. Néanmoins, il faut aussi voir que je ne peux pas t'accorder non plus une somme faramineuse, qui risquerait de rendre jaloux d'autres joueurs.

Par conséquent, je pense qu'un salaire de 1500$/ moi est plus que raisonnable. Sachant qu'il n'y a pas d'augmentations possible, et que tu ne peux pas évoluer dans le métier.

Si tu désire t'orienter par la suite vers un autre camp (qui sait), il te faudra bien entendu recommencer du début, pour arriver jusqu'en haut.

Voilà, est-ce que ce salaire te convient?

Beh à priori aucun souci, ce n'est pas très important au final, je le fais loger dans un appart' luxueux de Sacred Oaks et lui décrit un rythme de vie assez élevé dans le RP, mais pour ce qui est des achats et réels besoins de ronds dans le jeu je ne pense pas que ce profil de perso en ai beaucoup besoin, ou du moins il y aura les missions/scénars pour ça.


Donc merci !

Je fais péter l'inventaire that's it ?

Exact, tu peux faire péter ton inventaire.

Moi pendant ce temps, je 'ajoute à ton groupe, te colle ton rang et te donne ta prime de 500$ de bienvenue.