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 Eve Leach

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MessageSujet: Eve Leach   Eve Leach Icon_minitimeDim 27 Déc - 0:22

Note à la création : Bonjour à tous, je suis nouvelle ici donc excusez moi si je n'ai pas posté dans le bon topic. L'univers de Sin City m'ayant séduit et me plaisant dans le jdr, j'ai donc décider de m'inscrire dans ce site tout sombre et glauque. Je suis cependant déjà inscrite dans un autre forum à jdr aussi je ne pourrais poster que une à deux fois par semaine j'espère que vous me pardonnerez. Si mon personnage ne correspond pas à l'univers ou dérange trop (car mon style est en effet plutôt différent bien que non hétérogène), je le rectifierais immédiatement mais il faudra m'expliquer avec précision ce qui ne va pas. J'ai de toute façon tenté au mieux de m'adapter. De plus je suis assez habituée à un jdr baser sur un moteur de calculs donc mes rp seraient plus orientés sur des tentatives d'actions et non sur des actions en elles mêmes ; pourvu que cela ne soit pas handicapant.



NOM : Leach

PRÉNOM : Eve

SURNOM : "Eh toi là !" (à savoir aucun)

ÂGE : 23 ans

CLASSE : Criminel

RANG DESIRE : Voyou (sans souhait d'évolution)

SIGNALEMENT : Eve est une femme de 23 ans de type caucasien et mesurant environ 1m77 pour 60kg (je n'ai pas fais les conversions en devises américaines). Son corps est élancé et félin sans musculature particulièrement prononcée. Sa peau est laiteuse et ses cheveux d'un noir corbeau profond. Quelques signes permettent de la distinguer aisément à savoir des yeux vairons : le gauche étant blanc et le droit vert (je me suis inspirée de l'ambiance quasi bichromatique du film mais je peut changer si nécessaire) et l'oreille droite rongé en son cartilage périphérique comme le fer le serait par la rouille.
Eve semble s'être prise d'affection pour un style vestimentaire assez fétichiste alliant corsets jeans et rangers et autres jupes fendues avec collants chaussettes montantes rayés la plupart du temps noir qu'elle semble avoir récupéré dans un benne à ordure (ses habits sont en effet vétustes et déteints).

PERSONNALITE : Eve présente des troubles de la personnalité graves liés à une psychopathologie chronique sévère et antisociale. On retrouve également des symptomes dissociatifs schizo-paranoïdes tels que l'interprétation manichéenne, l'expression verbo-prolixe, ou l'apathie sociopathologique voir l'athymhormie. Sa dimension narcissique couplé d'une vision artistique criminel en fait un véritable tueur en puissance, et de ce fait plus dangereuse qu'un tueur en série car dénuée de logique. Elle ne porte un réel intérêt qu'à son propre plaisir. Hédoniste dans l'âme, elle n'a aucun sens de vie, juste voguer et vivre au jour le jour.

QUALITÉS : Une intelligence non négligeable, une grande agilité corporelle et manuelle ainsi qu'un flegme morbide qui la rend plus ou moins indifférente à toute sorte de pression psychologique.

DÉFAUTS : Eve est absolument invivable socialement, elle méprise toute forme d'autorité quelle qu'elle soit, ne porte aucune intérêt à autrui. Sont je-m'en-foutisme peut la mener dans bien des situations néfastes.

DON EXTRAORDINAIRE : De part son passé catastrophique - à savoir une succession d'accidents - Eve a perdu toute sensation dolorifique. Avantage comme inconvénient. Son grand sens de l'équilibre ainsi que son agilité sont eux aussi plutôt remarquable mais pas au point d'être considéré comme particulièrement hors du commun.

HISTOIRE :
Etape 1 : sortir de l’entre…
La soirée est finie Ce n’était pas trop tôt. Elle ouvrait la porte pour être accueillie par les pétillantes lumières de la ville. Cette ville qui n’a jamais sommeille. Las Vegas. Les bâtiments sont parés de colliers d’étoiles. Tout brille, tout scintille. Tout ces gens sont affairés. Faire la fête. Danser, boire – beaucoup -, baiser – encore plus -. Ce mettre en avant, être le meilleur. Mais surtout ne l’être qu’en face. Cette ville brillait de ses milles feux, de ces milles fêtes, oui cette ville pourrie. L’habitude fait le vice. La routine en était donc le cercle ? Comment en sortir ? Aucune idée. Elle ne le savait pas. Elle poussa un long soupir tandis que les vraies perles lui tombaient sur le visage. Elle le tourna vers le ciel pour que leur humidité et leur fraicheur l’envahissent. Au terme de quelques secondes elle se mit en chemin rapidement. Une douche suffirait, pas besoin d’une pré-douche. Elle marchait rapidement pour ne pas louper son bus et devoir attendre pour finir trempée. Oui elle arriverait à quitter cette ville ; elle s’installerait ailleurs. Là ou il n’y a pas autant de gens. Le bus était bondé et elle dut se serrer, comme souvent. L’inconfort était quotidien. A l’arrêt elle pressa le pas. Son immeuble n’était plus très loin. L’apéro n’était plus très loin. Elle se rendait entre deux blocs ne pas avoir à faire le tour du quartier entier avant de rentrer chez elle quand quelque chose de froid et de mouillé s’abattit sur sa bouche. L’instant suivant sa taille fut violemment enceinte par une force qui l’attira en arrière. La main de l’homme l’empêchait de crier. Personne ne l’entendit donc tandis que celui-ci lui assena de violents coups de genoux dans les reins. Elle fut rapidement mise à terre, frappée du pied au visage, sommairement déshabillée sous la pluie et puis encore frappé au ventre cette fois, puis encore au visage et puis elle finissait par le plus rien sentir, ne plus rien comprendre. Elle avait l’impression d’avoir trop but. Un mal de crâne dont on pouvait tout juste percevoir la présence, l’impression de tomber alors qu’on est déjà au sol, de tourner comme une toupie. Quelque chose s’inséra en elle. Elle n’eut pas à réfléchir, elle comprit d’instinct. Parmi l’eau de pluie se mêlaient des larmes. Combien de temps cela a-t-il duré ? Elle n’en savait rien. C’était comme une torture. Elle priait tout les dieux existants que ça s’arrête. Elle a prié pendant un quart d’heure, parfois à voix haute, ayant droit à une droite pour la taire. Et puis vint la résignation. Amuses toi salle porc ; je te souhaite toutes les horreurs du mondes. Deux mains finir par se serrés autour de son coup. Son corps convulsait, se battait alors même qu’elle n’en avait pas la force. Elle l’a voulait. Elle l’a voulait cette mort, cette délivrance. Tout devint noir, tout s’apaise, il ne restait plus rien. Juste un soupire.
Mais elle se réveilla, après une éternité, la pluie avait cessé et le soleil s’était largement couché. Elle se leva, quasi-nue, les vêtements arrachés. Elle rentra chez elle, jeta les haillons à la poubelle et se doucha, fermant les yeux pour ne pas voir son corps, arrêtant de respirer pour ne pas sentir l’odeur qui n’était pas la sienne. Puis elle se coucha. Pas de coup de fil, ni de pleur, ni quoi que ce soit d’autre. Je ne suis qu’une cellule, laisse moi venir te détruire, je me nourrirais de toi, de l’intérieur, période d’incubation – et éjectes moi comme un déchet. Elle m’excrète de ses muqueuses. Je lui dis merci car maintenant le monde est à moi. Elle pleure, revivant la scène. Je ne t’aime pas quand tu pleure. Seule défense, je pleure également. Seule arme, mes yeux. Mes yeux immondes qui te scindent, cherchant ta culpabilité pour l’enfler comme un œdème, pour te la rendre insupportable, pour te la vomir au visage. Regardes moi. Le temps œuvre en la faveur de l’abandon et bientôt tu ne vois en moi que le produit d’un crime. Je ne suis qu’un rebut de viol pauvre petite. Je suis la réalité qui frappe ton visage comme une masse. Car à tes yeux je suis un monstre, tu m’abandonnes. Je suis seule. Dommage que je n’ai pas la parole. Tant pis ; tu ne sauras jamais que tu as le sida.

Etape 2 : Le labeur de la forge…
Les lueurs du matin pénètrent d’entre les fentes des vieux volets de bois. Il n’y a pas de vrai jour ; seulement une succession de lumières entrecoupés de leur absence. Les draps sont un cocon, Mon corps est une lymphe. Se lever, s’habiller, écouter sans parler pour ne pas être frappé ; la bonne tenue tenant à l’écart du châtiment : ça je sais faire. Je suis une gentille fille. Mais quelque fois il arrive que je sois méchante. Méchante ça veut dire qu’on se fait frapper. Méchante ça veut dire qu’on a mal. Alors je suis gentille. Les cloches de l’orphelinat sonnent. Mon corps s’élance en vitesse au dehors dans le soleil après les classes ; ça j’ai le droit. J’ai le droit et je sais faire. La robe au vent ; innocence blafarde, les hautes herbes sèches fouettent mes jambes. Ça fait du bien, ces herbes tièdes qui brûlent de coups. Je cueille des fleurs ; une fille avait fait ça une fois. Je saute sur des tas de terres mais sans me salir sinon je suis méchante. Je lance des pierres en l’air, les autres jouent au loup. Ils n’ont rien comprit au jeu, tous. Le loup mange les gens, le loup est carnivore. Eux ne font que se toucher. Mais c’est mal de mordre les gens, surtout jusqu’au sang, c’est méchant parce que ça fait mal : le jour là on ma frapper très fort avec un bâton partout sur mon corps. Mais ce n’est pas important, maintenant je suis gentille. Une silhouette se cache derrière un buisson. Je saute dessus et je l’a prend avec mes bras : c’est un renard ! Les renards mangent les poules et donnent des maladies donc ils sont méchants : il faut leur faire mal. Je lui croque le museau mais je ne le mange pas parce que mes dents ne sont pas assez fortes. Une odeur de viande pourrie et de vieux fromage se dégage et du sang s’écoule dans ma bouche et sur mes joues, coulent sur ma robe. Mais il y a trop de sang dans ma gorge alors je tousse pour ne pas m’étouffer et je lâche le museau du renard qui poussait pleins de petits cris aigus. Il me mord le visage mais je le tourne vers la gauche avant qu’il m’enlève de la chaire comme un loup. Je le serre de plus en plus fort pour qu’il étouffe mais il continu à me mordre. Il mange mon oreille. Je suis très méchante, très méchante. Il donne plein de coups de mâchoire et des petits morceaux de cartilage se détachent, il y a encore plus de sang sur ma robe, je suis encore plus méchante. Je cri car ça fait mal et les sœurs arrivent. Elles font peur au renard mais il ne peut pas partir car je le serre toujours très fort. Elles m’écartent et il peut enfin s’enfuir en boitant. Plus tard, elles me soignent et même quand je leur dit que je suis méchante elles disent que c’est faux, je ne comprends pas. Elles m’ont même dit que je ne devrais pas manger le renard alors qu’il est méchant, donc normalement je ne devrais plus avoir mal, mais pourtant.
Quelques jours plus tard ils m’emmènent voir un monsieur qui pourra soigner ma tête. Ou plutôt il vient nous voir. Moi je suis enfermée à l’intérieur avec alors que les autres prennent le goûté dehors. Le monsieur parle tout doucement et comme s’il me connaissait. Il me dit qu’il va me soigner alors que je ne suis pas malade.
Test de rorschach ; planche première : il me demande à quoi ça me fais penser mais moi je n’en sais rien. Ça me fait un peu peur, comme quand je me suis fais déchiqueter l’oreille mais aussi j’ai l’impression que ce n’est pas grave. Je lui dis que je ne sais pas à quoi ça pourrait ressemble et que de toute façon ça ressemble à rien de particulier. Seconde planche : « Un papillon qui saigne avec un trou dans le ventre ! ». Est-ce que cela m’enjouait ? Oui. Pourquoi ? C’est comme si c’était facile à casse, un papillon. Comme si ça existait juste pour qu’on les mange. Il me parle de ma mère mais je lui dis que je ne la connais pas parce qu’elle s’est enfuie, parce qu’elle avait surement peur de moi. Troisième planche : Je lui dis qu’elle est moche et que je ne l’aime pas. Il s’avance et me demande pourquoi. Peut-être parce que ça me donne envie de dormir. Oui cette planche me donne vraiment envie de dormir mais en même temps j’ai l’impression que cette planche se moque de moi ; je veux la casser. Quatrième planche : je l’aime bien car elle semble plus forte que les autres. « Si toi tu étais une plus petite planche et que celle-là serait plus forte que toi ? ». Je lui réponds que je la battrais quand même sauf si je meurs, mais de toute façon je ne suis pas une planche alors elle ne pourra pas me battre. Cinquième planche : elle est très belle, d’ailleurs on dirait un peu une chauve-souris. Il me demande si cette planche doit être forte ; je réponds à l’affirmatif. Sixième planche : je la trouve normal, un peu moche avec l’encre qui dépasse en haut. Elle aurait pu être bien comme la troisième mais finalement elle paraît juste normale. Septième planche : Elle aussi est belle, très belle « Elle ressemble un peu à une colonne vertébrale cassé. Mais c’est tout fragile et je pense qu’on doit l’améliorer. ». Il me demande comment je pourrais le faire. Il faudrait casser des morceaux, les mettre ailleurs, greffer, découper, peindre. Je crois que c’est ma planche préféré j’ai envie de la garder. Huitième planche : Elle a plein de couleurs, elle est compliquée, je ne l’aime pas. Neuvième planche : on croirait quelqu’un couché à terre. Peut être qu’il dort ou qu’il est mort, ça dépend si il a l’habitude de dormir sur un lit comme ça ou pas. La dernière planche quant à elle est bizarre. Elle semble toute étendue, on dirait une explosion. De toute façon je m’en fou ; c’est la dernière planche donc c’est une explosion pour qu’on meurt tous, tans pis.
Un jour, le père de l’orphelinat m’a convoqué alors que j’étais en cour. Il m’a dit que je ne devais pas parler aux autres de mes problèmes sinon ils me trouveraient méchante. Il a dit qu’en réalité j’étais gentille. Et puis il a commencé à me toucher. Sous mes vêtements, partout. Il disait que j’étais gentille et il me touchait. Et puis après il m’a fait des choses qui faisaient mal alors que j’étais gentille. Un autre jour j’ai revue le renard, je l’ai tué cette fois, avec des pierres. Je suis resté à coté toute la journée et j’ai dormi avec. La police m’a retrouvé et quand ils m’ont ramenés, on m’a frappé très fort avec des bâtons en me disant que j’étais méchante mais je savais que c’était faux. Quand je suis gentille aussi on me fait mal. Je les tuerais de toute façon. Les méchants et les gentils n’existent pas, il faut juste tuer les gens qui nous font du mal et faire du mal aux gens qui ne peuvent pas nous tué. Alors un jour je l’ai fais. J’ai dis à une des filles que j’avais trouvé un trésor près de l’étang et je l’ai emmené là-bas. Il y avait beaucoup de vent et ses cheveux dorés envahissaient son visage. Elle était tout à fait impatiente et me demandait sans cesse ou était le trésor. Je lui dis qu’il était dans l’eau et qu’il fallait prendre le petit bateau en plastique qu’on utilise pour faire des courses en été. Elle me suivit, même si je dus la convaincre que le trésor était gros et qu’on pourrait le récupérer en tendant les bras. Au plein milieu de l’eau je lui dis « voilà c’est ici ! » en écartant les bras. En regardant la surface cristalline elle ne voyait même pas le fond alors elle me demanda de lui montrer ; ce à quoi je lui répondis que le trésor c’était moi. Elle s’énerva et cria. Je l’avais emmené là pour rien, je lui avais fais perdre son temps, je m’étais moqué d’elle. J’avais gardé une pierre avec moi. Je frappai son crâne très fort, frappai et frappai encore. Son crâne s’était enfoncé et son corps gisait au fond de la pseudo-barque. La nuit commençait à tomber. Je dormais avec elle au milieu de l’étang. Le matin, tentant de jeter son corps dans l’eau pour en faire un trésor, je tombais avec. Je ne savais que grossièrement nager et arrivé au bord je me noyais. La police revient juste à temps. Je reste un mois dans le coma. Au réveil on me ramène à l’orphelinat, on croit à un accident. Le père supérieur me convoqua de nouveau plusieurs fois mais je ne sentais plus rien. Je ne suis plus une enfant, le père me l’a dit. Je suis son petit monstre. Un jour je le tuerais.
Étape 3 : se laisser emporter par une rivière de sang...
Je gratte le sang coagulé sous mes ongles, un cadeau pour mes dix-huit ans. Voguant en ville, je suis sans abri maintenant que l’orphelinat n’a plus de patron. Il aura fallut tout ce temps avant que l’envie me prenne. Je ne suis jamais sortie en ville la nuit. Il y a plus de gens que je l’aurais crue. Des gens de toutes sortes : des affairés, des prostitués, des gueules cassées, des apeurés. A certains endroits il y a beaucoup de monde comme de lumières. Ceux-là veulent s’amuser. Leur luxure et leur débauche innocente jusqu’à ce qu’un ours leur tombent dessus. Ils sont tous chétifs ces agneaux, prêts à se faire égorgés pour leur prédateur. Pendant plusieurs jours je me nourrie dans les poubelles, derrière les restaurants, en tuant des bêtes qui passent par là. Je suis nue dans une vielle ruelle et je me lave car il pleut. Je suis au chaud devant un feu entouré de clochards et de leurs camarades, humains comme animales. Je suis devant un magasin de musique et j’admire un piano à queue, comparable à celui sur les touches duquel je voyageais à l’orphelinat. Je suis partout dans ces coursives de pierres et de béton. Je suis mon alpha, mon oméga, mon abri et mon bourreau. Un matin je contemple un jeu de cartes que j’ai trouvé dans une poubelle et un passant me jette une pièce. Je réalise alors l’existence véritable de l’argent. Le bar dans lequel je me rends est assez malfamé pour que j’y sois acceptée. Je prends tout les verres possibles avec ce que j’ai. Un. C’est toujours mieux que rien. C’est toujours mieux que l’eau des fontaines ou des toilettes publiques. Deux types s’engueulent tandis que je prends le maximum de temps avant d’avoir fini mon verre. On est en automne et je songe finalement qu’il me faudra bientôt trouver un individu avec suffisamment peu de vie sociale pour que je puisse vivre chez lui pendant au moins un mois sans que personne ne se rende compte de sa mort. Quand je sors, les deux types s’engueulent toujours, mais dehors. Les mots sont véhéments comme dans un pamphlet, puis les gestes et enfin les mains. L’un des deux est plus chétif et pendant que je fume une cigarette que j’ai plutôt bien quémandé, il se fait massacré. Au sol, le costaud continu de lui assener des coups. C’est plutôt amusant à voir.
« Il est K.O. là, tu peut arrêter. ». Le type se retourne, furieux. « Cht’ai demandé quéqu’chos’ pétasse ? Ch’fais c’que j’veux ! ». Sa voix est rauque comme un camionneur atteint d’un cancer de la gorge. « Si tu faisais ce que tu voulais il serait déjà mort. Alors quoi t’as peur de le tuer ou t’es un enfant de cœur ? ». Mes paroles ne lui plaisent pas, comme en témoigne la façon sèche et impulsive avec laquelle il se jette vers moi, m’agrippant par la taille comme un héros hollywoodien. « T’as de la chance, je frappe pas les filles moi. ». J’absorbe un peu de nicotine supplémentaire et lui recrache de belles volutes au visage, se torsadant sur sa face écharpé par la nature. « Moi je frappe tous le monde, et sans exception. Tu as trois secondes pour me lâcher. ». Mon sourire est franc, le sien aussi. Je ne sais pas si cela faisait exactement trois seconde que je ressentais cette oppression autour de ma taille mais le fait est que sa gorge reçus un coup de phalange, que sont nez fut écrasé par mon front et son ventre par mon genoux. Un dernier coup de pied dans le visage aura vite fait de lui faire perdre connaissance. C’est que je n’ai pas fini de fumer ma cigarette.
Le faiblard s’appelait Conroy. Un criminel des bas fonds. Prit d’une soudaine vague de culot, il me demande de faire affaire. Moi je tue, lui arrange les affaires. C’est un bon compromit. Je me pavane dans les motels qu’il paye à l’avance tandis que lui cherche du boulot pour moi. Une lame me suffit, une cible aussi. Première victime ; un petit commerçant qui refuse de payer ses taxes et qui va demander protection chez une famille adverse en négociant les prix. Seul chez lui, j’ai pu m’amuser comme je le voulais. Comme tout ces gens dehors la nuit au milieu des lumières, mais juste un peu différemment. Au début, c’était des petits êtres chétifs. Il fallait se faire un nom m’avait-il dit. Il avait raison. Un nom ; je m’en faisais même plusieurs. Les motels gagnaient en qualité et puis c’était bientôt des hôtels. De mon coté j’avais une petite collection d’objet tranchants de toutes sortes, du leurs ils y goutaient. Conroy ne fréquentait plus les bars, il était toujours en rendez-vous ou dans des bordels. Moi j’avais droit à des parties de plus en plus intéressantes, difficiles et savoureuses. Il voulait atteindre des sommets, je voulais être le bien et le mal. Un soir il m’appelle mais le contrat n’est pas déniché. Je lui demande pourquoi et sa réponse incohérente m’apporte tout de même des explications par les odeurs d’alcool qu’il dégage. Il tombe à genoux devant moi. Je me rends finalement compte que tout ça ne m’amuse plus. Je me lasse de ce personnage, qui pourtant était haut en couleurs avant. Je l’assois sur le lit et continu à le faire boire. Et puis je varie un peu : de l’eau de javel, de l’antigel, et puis un puissant blanchissant, tous mélangés avec les diverses boissons qui jonche la table basse. Je range tout et le couche, et me couche ; à coté de la fille qui dormait déjà – surement une call-girl. Elle par au petit matin avec un regard d’introspection mémorielle étrange quand elle me voit. Non, il ne c’est rien passé avec toi petite conne. Le corps de Conroy est encore chaud et il a l’air plus assoupi que mort. Je reste dans l’hôtel encore un jour et demi. Pourquoi s’en aller alors que la somme est déjà versée. Et puis son porte feuille était plus fourni que son cerveau. Je jette son corps dans la baignoire et la remplit de javel le dernier soir durant lequel je rappelle la call-girl qui avait prit soin de laisser sa carte de visite, je n’ai évidemment pas dormis beaucoup. Puisqu’il m’avait gracieusement apprit à conduire, j’utilise sa voiture. Je roule encore et encore sans pouvoir m’arrêter et puis elle cale sur une vieille route de campagne. Le reste sera à pied. 50km. Au bout d’un temps incalculable je vois une pancarte. Il y a une ville pas loin. Une ville où je pourrais tout recommencer. La pancarte se profile lentement et je peux bientôt lire l’inscription qui est grossièrement marquée dessus. Cette ville c’est la ville du péché, la ville de tous les vices. C’est cette ville que peux de gens connaissent mais que tous nomment pareillement.
Cette ville c’est Sin City...

Sur la pancarte il y a écrit bienvenu.

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MessageSujet: Re: Eve Leach   Eve Leach Icon_minitimeSam 16 Jan - 18:51

Je repost un message pour savoir si vous m'avez oubliés, ignorés ou si vous avez décider de laisser mourir le forum car il n'y a pas eu de message poster depuis un bon moment... et je voudrais juste savoir si c'est normal.
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MessageSujet: Re: Eve Leach   Eve Leach Icon_minitimeLun 25 Jan - 0:22

Désolé, mais à ce point, il semble que le forum soit définitivement mort, malgré de nombreuses tentatives de réanimations.
Désolé que tu te sois donné la peine de créer un perso pour rien.
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MessageSujet: Re: Eve Leach   Eve Leach Icon_minitime

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